La fonction “Nomenclature” d’Albus contient tous les actes de la NGAP.

Mais, certains actes ont la même cotation (Ex AMI 1,5)

Pour différencier les actes de cotation identique, nous leur avons donné des noms (abréviations) que nous avons tenté de rendre le plus évocateur possible. Ces abréviations sont certes discutables.

Ex : Il existe pas moins de 5 actes ayant la cotation AMI 1,5

- Prise de sang (par ponction veineuse directe) ==> Abréviation Albus : PSG
- Injection intraveineuse directe en série ==> Abréviation Albus : IVD
- Séance d’aérosol ==> Abréviation Albus : AERO
- Soins gynécologiques au décours immédiat d’un traitement par curiethérapie ==> Abréviation Albus : GYNE
- Injection IM ou SC traitant cancer ou SIDA ==> Abréviation Albus : CHI1 ou CHSC

Cette différentiation par abréviation permet aussi au logiciel d’appliquer la bonne règle NGAP à l’acte.

En effet, la règle de base de la NGAP (article 11B) est qu’en cas d’actes multiples lors d’un même passage, l’acte ayant la cotation la plus élevée est facturé à taux plein, le second à 50 % et le 3ème n’est pas facturable (gratuit).

Ex 1 : lors d’un même passage Pansement lourd et complexe nécessitant des conditions d’asepsie rigoureuse sur chaque jambe + injection sous-cutané lovenox ==> Catation AM4 + AMI 4 / 2 + AMI 1 (non facturable ou gratuit) = AMI 6 ==> soit 3,15 € x 6 = 18,90 €

Mais au fil de l’évolution de la NGAP, il existe de plus en plus d’exceptions pour améliorer la rémunération de certains actes.

Ex 2 : lors d’un même passage Pansement lourd et complexe nécessitant des conditions d’asepsie rigoureuse sur chaque jambe lié au diabète insulino-dépendant du patient + injection sous-cutané d’insuline ==> Catation AM4 + AMI 4 + AMI 1 = AMI 9 ==> soit 3,15 € x 9 = 28,35 €

Dans les 2 exemples, les cotations sont identiques mais ne sont pas facturées de la même manière.
Dans l’exemple 2, comme il s’agit de 3 actes liés au diabète, ils sont cumulables (la règle de base ne s’applique pas).

Dans l’exemple 1, l’infirmière saisit dans Albus : PSTL + PSTL + SC sans avoir besoin de préciser que le 2ème acte doit être facturé à 50% et le 3ème pas du tout

Dans l’exemple 2, l’infirmière saisit dans Albus : PSTD + PSTD + ISCI sans avoir besoin de préciser que les 3 actes sont à facturer à taux plein

Si l’infirmière se contentait de saisir AMI 4 + AMI 4 + AMI 1 (ce qui est aussi possible dans Albus), elle devra préciser si l’acte doit être facturé à taux plein, à 50% ou pas du tout (acte gratuit) en fonction de la situation du patient.

Le fait de préférer la saisie d’abréviations à celle de cotation permet aussi de facturer des MCI lorsque c’est possible.

En effet, la MCI (hors soins palliatif) ne peut être facturée que pour des pansements lourds cotés AMI 4. Or, tous les AMI 4 ne sont pas des actes de pansements lourds (surveillance de plus de 8h, ablation d’au moins 10 agrafes, dialyse péritonéale…)

Dans les 2 exemples, le fait de saisir PSTL ou PSTD permet de facturer automatiquement une MCI sans devoir y penser alors que dans le cas de la saisie de AMI 4, il faut préciser l’ajout de MCI en fonction du type d’acte.

Dans le cas précis de la cliente, elle peut aussi utiliser l’abréviation CHSC plus évocateur que CHI1.

Elle peut aussi saisir “chimio” ou “cancer” dans la zone de recherche.

Elle peut aussi saisir directement AMI 1,5 mais c’est déconseillé

La cliente n’a peut-être pas conscience de la complexité de la facturation et que créer des abréviations simplifiées ayant comme nom “AMI1,5” ou saisir directement une cotation telle que AMI 1,5 n’est pas toujours suffisant pour établir une facture correcte.
Il faut tenir compte du contexte.

Pour plus d’infos, la cliente peut consulter le document “Application de la NGAP…” depuis “Aide / Manuels d’utilisation” dans Albus.

Bien à vous,
Gaël.